nutrition-diététique
Les aliments nous apportent la vie, mais parfois ils nous apportent la mort.
Lorsque l’on mange différemment, c’est un peu vite assimilé à un régime.
Personnellement, je suis contre les régimes, qui sont par nature restrictifs, qui perturbent l’organisme car il doit obligatoirement s’adapter, et surtout qui sont le plus souvent carencés en un ou plusieurs éléments essentiels.
Donc un régime ne doit être qu’un moment de traitement, de repos, et ne doit surtout pas devenir une alimentation de tous les jours.
Comme on peut le voir par exemple avec les macrobiotiques qui se sont guéris, pour la plupart, avec ce régime et qui l’ont donc adopté comme base de leur nouvelle alimentation.
Mais on peut dire la même chose pour les végétariens stricts, les végétaliens, ceux qui mangent tout crus, sans lait et sans gluten, toutes les monodiètes bien sûr, etc…
Efficaces, ils le sont tous, mais on ne doit les utiliser qu' en période de maladie seulement.
Les aliments sont le carburant essentiel pour notre organisme, nous avons besoin d’énergie pour travailler, pour marcher, courir, nager, pédaler, pour vivre tout simplement.
C’est indispensable de s’alimenter et malgré tous les conseils que nous entendons dans les médias, nous ne savons pas exactement laquelle est la meilleure façon de s’alimenter.
Les aliments que nous mangeons aujourd’hui et qui faisaient la force de nos grand pères nous rendent malades, est-ce vraiment la faute de l’aliment ou bien de la nôtre ?
Ils mangeaient sans se plaindre du pain, de la viande, des œufs, du lait, du fromage, ils tuaient le cochon une fois par an et mangeaient sans pour cela tomber malades.
Aujourd’hui, si nous suivons le même régime, nous n’attendrons pas 10 jours pour être malade.
Notre pauvre système digestif va être saturé vite fait bien fait. Sommes-nous devenus de petites natures ?
L’alimentation doit surtout être en mesure de combler nos besoins énergétiques et aujourd’hui quels sont-ils ?
Il nous faut comparer avec nos ancêtres qui se levaient à 4h du matin pour aller travailler aux champs et qui trimaient jusqu’au coucher du soleil.
Toute cette nourriture était facilement utilisée car ils avaient de gros besoins énergétiques.
Mais aujourd’hui la plupart de nos concitoyens travaillent assis devant un ordinateur, et les paysans d’aujourd’hui se promènent sur d’énormes tracteurs qui font le travail à leur place.
Le résultat, c’est que nous n’avons pas réduit l’apport énergétique dans la même mesure que nous avons réduit la dépense énergétique.
Et nous sommes malades, que pouvait-il arriver d’autre ?
Alors nous avons inventé des régimes de toutes sortes, pour pallier à cet inconvénient, mais est-ce bien la solution ?
Ne vaudrait-il pas mieux diminuer les quantités absorbées et les accorder à nos réels besoins énergétiques ?
Et ceci tous les jours !
Les aliments nous apportent la vie, mais parfois ils nous apportent la mort.
Aujourd’hui on a peur de tout, des graisses, du sucre, de l’alcool, et par-dessus tout des microbes.
Tout nous est aquilon comme le dit le poète.
On entend que tout le monde est allergique à quelque chose, à un aliment ou encore à un élément qui peut être n’importe quoi, un poil de chat, ou une simple poussière.
Nous sommes devenus extrêmement fragiles.
Notre système immunitaire ne nous protège plus comme il le devrait, et nos savants n’en savent pas plus à son sujet, il pose des problèmes à tout le monde.
C’est notre barrière intestinale qui est poreuse et laisse passer des éléments qu’il devrait rejeter.
C’est tout notre organisme qui est fatigué.
Et le remède est pire que le mal car ces dames qui font des régimes pour maigrir ne se doutent pas que leur organisme garde tout cela en mémoire et se met en position défensive et commence à stocker afin d’avoir des réserves pour la prochaine privation de nourriture.
C’est une illusion, une tromperie, qui profite aux inventeurs de ces nouvelles techniques.
Ce n’est plus de la diététique, c’est de l’anti-nutrition.
Il n’y a pas de mauvais aliments, ni d’aliments indispensables, ils le sont tous, la solution, c’est la modération, tous les jours.
Nous n’avons pas à exclure une variété d’aliments pour en privilégier d’autres.
Nous sommes faits pour manger de tout.
« De tout, un peu », il y avait longtemps que je ne l’avais pas placé, celle-là.
Pourvu que ce soit des aliments sains, biologiques, entiers.
Pourquoi supprimer à tous prix les produits animaux si ce n’est pour raison morale ?
De tous temps, les hommes, comme les animaux sauvages, mangent un peu de l’animal.
Même la vache qui broute les prés mange de temps en temps quelques sauterelles.
Je ne fais pas ici l’apologie de la viande à tous prix, je ne l’aime pas, mais c’est un aliment comme un autre qui peut à lui seul combler énormément de carences.
Un peu de poisson apporte l’équilibre et la sécurité, ces précieux oméga 3 (EPA-DHA), que l’on trouve difficilement ailleurs, et les précieux acides aminés dont il est difficile de se passer.
Alors en conclusion, peu en quantité, mais de tout.
Une bonne solution serait de supprimer des repas pour ne pas avoir à se priver lorsque l'on est à table.
Un système de deux repas ou même d'un seul repas par jour si l'on veut faire une bonne cure diététique de rajeunissement ou même simplement pour éloigner les graves maladies.
Pensez un peu à toutes ces religions qui en ont fait la promotion avec le carême, le ramadan !
Croyez-vous que c'était pour rien, non !
Les adeptes en bénéficient grandement dans leur corps et dans leur esprit.
Ils assainissent le terrain, ils fortifient leur système immunitaire.
C'est le "vivere parvo" d'Ohsawa, c'était le régime de Cornaro, des Hounzas, c'est le régime des centenaires, pourquoi pas le nôtre ?
Alors pour notre santé pas de régimes, mais une nouvelle diététique, mangeons de tout ….très peu.
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