maladies
Maladie COELIAQUE
j'ai été malade pendant 47 ans avant que l'on découvre mon intolérance au gluten et depuis je n'ai plus de problème de santé…
De temps en temps je succombe à la tentation, je prends la précaution de prendre mes gélules de jus vert d'orge et de fucus, pour éliminer le gluten de mes voies digestives et intestinales, je mange des figues et des dattes aussi.
Les effets néfastes de cette intolérance deviennent de plus en plus nombreux au fur et à mesure que l'enfant prend de l'âge...
Beaucoup de personnes se sont retrouvées pour le restant de leur vie, dans un hôpital, pour problèmes mentaux, alors qu’il suffit de supprimer la source de leurs nombreux problèmes de santé....
Heureusement à ce jour, les médecins pensent de plus en plus aux intolérances qui peuvent être la source de nombreuses maladies…
Il y a du gluten pratiquement partout,
c'est un vrai parcours de combattant
ketchup, levure, sucre glace, glaces, chocolat, bonbons, médicaments, mayonnaise, poudres d’épices, mai, soja, bouillon de cube, surimi, plats cuisinés, saucisses, diverses sauces, poudrage de farine sur certains produits comme les figues sèches par exemple, etc.…
étapes de la recherche sur la maladie coeliaque :
Le peptide présent dans le gluten et responsable de la maladie coeliaque, a été identifié.
Encore mieux, un enzyme capable de dégrader ce peptide a été découvert.
Ces résultats offrent de nouvelles perspectives de traitement.
Le régime strict sans gluten pourrait enfin s'assouplir et orienter les patients vers une meilleure qualité de vie.
La maladie coeliaque est une maladie inflammatoire de l’intestin grêle, auto-immune et fréquente, qui touche une personne sur 200.
Elle est provoquée par l’ingestion de protéines de gluten, largement présentes dans l’alimentation courante puisqu’on les retrouve dans les céréales : le blé, le seigle, l’orge…
Cette affection apparaît généralement durant l’enfance, en se manifestant par une diarrhée chronique, une distension abdominale et un défaut de croissance.
Parfois tardive, elle s’accompagne d’une fatigue, d’une diarrhée, d’une perte de poids par malabsorption, d’une anémie et de symptômes neurologiques.
Hélas, le seul traitement passe par un régime très strict sans gluten.
A titre d’exemple, " dans une épicerie, environ seuls 10% des produits sont exempts de gluten ! "
Comment ça marche ?
Les composés toxiques du gluten font partie d’une famille de protéines appelées gliadines.
Comme toutes les protéines alimentaires, elles sont dégradées lors de la digestion en composants primaires plus petits : en peptides.
Certains, sont toxiques et responsables de ce que l’on nomme l’intolérance au gluten.
Or aujourd’hui, une équipe de chercheurs vient d’identifier, d’une part un peptide pouvant être impliqué dans la maladie coeliaque et d’autre part, un enzyme capable de le détoxifier.
On peut alors imaginer la mise au point d’une nouvelle thérapie : supplémenter les patients souffrant d’intolérance au gluten avec cet enzyme.
Un champignon redonne espoir aux personnes intolérantes au gluten
(SANTE).
http://e-sante.futura-sciences.com/_actualites/decouverte-traitements-risques.html
La société genevoise FunZyme BioTechnologies s'attaque à un marché estimé à plusieurs milliards de dollars.
Ghislaine BlochMardi 3 octobre 2006
Dans la campagne genevoise, une maison villageoise a été réaménagée en laboratoire de haute technologie par la société FunZyme BioTechnologies.
Celle-ci a pour spécialité d'étudier les champignons pathogènes, entraînant des mycoses qui s'attaquent aux ongles.
«Comment exploiter cette puissance destructive à des fins positives?» s'est interrogé RetoStöcklin, CEO et fondateur de FunZyme BioTechnologies.
Le scientifique semble avoir trouvé une réponse.
Ces champignons pathogènes pourraient traiter la maladie cœliaque qui se caractérise par une intolérance au gluten, une protéine que l'on retrouve dans le blé et d'autres céréales (seigle, orge, froment, épeautre).
Cette maladie auto-immune qui touche 1% de la population, ne dispose d'aucun traitement. Reto Stöcklin et deux chercheurs du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV) – Michel Monod et Eric Grouzmann – ont analysé la sécrétion de ces champignons pathogènes.
Ces enzymes très puissants, appelés protéases, sont capables de faire fondre un ongle.
«Nous avons séquencé ces protéases, les avons clonées dans de la levure pour les produire en grande quantité et avons découvert qu'elles possédaient un certain nombre de fonctionnalités.
Elles sont notamment capables de couper d'autres protéines et de les décomposer en simples acides aminés.»
Dans le cas de la maladie cœliaque, le gluten n'est pas dégradé par le système digestif comme il se doit.
Le gluten est mal digéré et une accumulation de produits toxiques (les gliadines, petits peptides dérivés du gluten) intervient au niveau de l'intestin, ce qui déclenche des réactions inflammatoires.
Les symptômes sont très variés: douleurs abdominales, diarrhées chroniques, anémie, grande fatigue.
«Les enzymes de champignons que nous avons étudiés sont capables de dégrader ces morceaux de gluten en acides aminés.»
La preuve de concept a déjà été réalisée.
Prochaine étape: encapsuler ces enzymes et les proposer comme médicaments ou additifs alimentaires.
Manger du pain, des pâtes ou tout autre aliment à base de farine serait alors possible.
Fondée en avril 2005 et figurant parmi les lauréats du Prix Venture, FunZyme BioTechnologies va demander une procédure simplifiée de mise sur le marché de son produit, étant donné qu'il n'existe aucun traitement actuellement disponible.
Mais un tel médicament ne devrait pas être disponible avant six à huitans.
«Nous cherchons des investisseurs pour compléter les études précliniques et lancer les phases cliniques.
Six millions de francs dans l'immédiat et 12 millions supplémentaires d'ici à deux ans.
Des contacts avec des industriels et des investisseurs sont déjà en cours, souligne Reto Stöcklin. Nous espérons mener à bien les essais cliniques jusqu'à la phase II.
Après notre société sera probablement rachetée.»
Le marché est en tout cas de taille: 4 à 5 milliards de dollars par année.
Quelques concurrents planchent également sur un traitement s'attaquant à la maladie cœliaque.
Une société américaine travaille sur une molécule, actuellement en phase clinique II.
«La concurrence est saine», note confiant Reto Stöcklin.
Les enzymes des champignons pathogènes ont d'autres applications possibles.
Par exemple, dans le domaine de la dermatologie.
Comme ces champignons pathogènes attaquent les tissus morts (l'ongle) sans affecter les tissus vivants (peau), on peut imaginer une crème dermabrasive qui gommerait la cicatrice, considérée comme un tissu mort.
Des applications pour la décontamination (élimination du prion dans le cas de la maladie de la vache folle), le recyclage des déchets industriels (plumes, cornes, cheveux) sont également des cibles potentielles.
https://sites.google.com/site/biengerersesintolerances/lintolerance-au-gluten
http://www.intolerancegluten.com/analyses.html
http://e-sante.futura-sciences.com/_actualites/decouverte-traitements-risques.html
il convient de toujours poursuivre le traitement médical en cours.