JARDIN
Traitements biologiques contre l’oïdium
Quels sont les moyens de lutte et les traitements biologiques contre l’oïdium ?
Il est tout d’abord recommandé de traiter l’oïdium de manière préventive pour cela il faut respecter un espacement suffisant entre les plants.
Ne pas arroser le feuillage des plantes lorsqu’il fait chaud et nettoyages réguliers autour des plantations afin de ne pas favoriser le maintien d’humidité.
Si la maladie venait à apparaitre, il est vivement conseillé de supprimer rapidement les parties ou les sujets atteints afin d’éviter la propagation.
Voici les différents traitements possibles et à votre disposition pour lutter contre cette maladie cryptogamique particulièrement néfaste pour les cultures :
-Traitement à la décoction de racines :
En effet, la décoction de racines d’ortie ou encore d’oseille a un effet spectaculaire,
il suffit de faire tremper dans un litre d’eau, 100 g de racines pendant 24h.
Laissez frémir 30 minutes et utiliser la solution pure sans dilution.
-Traitement au bicarbonate de soude :
En raison de son ph basique, le bicarbonate de soude empêche la formation des spores des champignons responsables de la maladie.
Dissoudre 5 g (1 cuillère à café) de bicarbonate de soude par litre d’eau et ajouter 1 cuillère à café de savon de Marseille liquide, de lait, ou d’huile horticole ou alimentaire afin que la solution s’accroche aux feuilles.
Pulvériser cette solution sous et sur les feuilles et renouveler après toute grosse pluie.
L’utilisation du bicarbonate est tolérée en Agriculture Biologique.
-Traitement au lait :
Une vaporisation régulière du feuillage avec un mélange d’eau et de lait écrémé permet d’éradiquer l’oïdium.
Mélangez 1/2 litre de lait à 4,5 litres d’eau et pulvérisez toutes les semaines jusqu’à disparition totale !
De plus, cette pulvérisation renforcerait les défenses immunitaires de la plante.
Utiliser de préférence un lait écrémé ou demi-écrémé pour éviter les odeurs de décomposition des graisses du lait.
L’action du lait sur l’oïdium s’expliquerait par ses propriétés antifongiques naturelles.
Attention à ne pas surdoser le lait sinon d’autres types de champignons se développeraient !
-Traitement au soufre :
Employé depuis un siècle et demi sur la vigne, le soufre est un produit reconnu par l’agriculture biologique.
Il agit également sur d’autres champignons ou acariens.
Du fait qu’il est totalement biodégradable, il peut être utilisé très prêt de la récolte.
Il est conseillé de l’appliquer par des températures comprises entre 10 et 20 °C et de préférence hors soleil (comme tout traitement à pulvériser sur les feuilles), le soir par exemple, pour éviter les brûlures du feuillage.
Généralement appliqué en pulvérisation, il forme un dépôt blanc sur les feuilles.
Pour un arbre en pot, on peut mettre un petit récipient avec une solution de soufre au pied de l’arbre et les vapeurs de soufre empêchent le développement de l’oïdium.
Le soufre s’achète sous forme de « poudre à mouiller » que l’on dilue donc dans l’eau selon les doses indiquées sur l’emballage ; respectez strictement les dosages !
-Traitement à l’eau de javel :
De manière préventive, vous pouvez au début de l’hiver pulvériser une solution de 25 ml d’eau de javel pour deux litres d’eau directement sur le sol.
De même lorsque la maladie s’est déclarée, pulvérisez sur les feuilles et sur le sol la même solution.
Le chlore a très peu d’impact sur l’environnement et se détruit rapidement.
Evitez toutefois de pulvériser en plein soleil.
Le résultat est concluant même avec une forte infection.
Qu’est-ce que l’oïdium ?
C’est le nom donné à certains champignons appartenant à la famille des Erysiphacées.
L’oïdium est une maladie cryptogamique également appelée maladie du blanc car son attaque commence par l’apparition d’un feutrage (poudre), blanc à blanc-grisâtre, d’aspect farineux à la surface des feuilles, des tiges et parfois même des fleurs ou des fruits.
L’oïdium peut aussi provoquer une déformation des feuilles, qui se gondolent et se boursouflent.
Le champignon se multiplie préférentiellement sur les organes jeunes (feuilles), qu’il envahit et déforme.
Contrairement à d’autres groupes de champignons (tavelure, mildiou, rouilles, etc.), il prolifère par temps relativement sec, sous réserve d’un taux d’humidité de 70 à 80 %.
C’est souvent vers le mois d’avril et mai qu’il commence ses ravages, favorisé par l’humidité encore bien présente et l’arrivée de la chaleur.
Les écarts de température importants entre la nuit et le jour constituent également des facteurs favorisant l’apparition de ce champignon qui menace grand nombre de cultures, aussi bien au jardin d’ornement qu’au verger ou au potager !
http://www.alsagarden.com/blog/lutte-et-traitements-biologiques-efficaces-contre-loidium/
Pour me contacter :
Me retrouver sur FACEBOOK ….. « Charlotte Sémanne »
Et « Le fil de la vie pour le bonheur des êtres vivants et décédés »