maladies
DIEU est le plus grand médecin !!!
"Cet enseignement, mon enseignement, contient des maximes, selon lesquelles de nombreux amis vivent déjà et obtiennent des succès.
Par l’acceptation de cet enseignement, une conversion complète eut lieu, qui même dans de nombreux cas a amené la santé."
Bruno Groening n'a jamais formulé par écrit son enseignement II ne voulait pas créer une philosophie ou idéologie nouvelle.
Ses efforts n'avaient qu'un but:
aider les personnes souffrantes.
II leur donna un enseignement qui n’était pas basé sur des réflexions intellectuelles ou même scientifiques mais qui résultait de la sensation intuitive de la légalité spirituelle.
Celui qui approfondit cet enseignement y trouvera une complexité imprévue et reconnaîtra qu'il s’étend bien au-delà de l'aspect de la guérison.
II appelait les hommes à croire au bien et à le mettre en pratique.
Le commandement chrétien de l'amour du prochain constitue le noyau de son enseignement.
Beaucoup d'hommes croient aujourd'hui que la maladie est due au hasard, qu'elle survient brusquement et atteint les gens comme si elle venait de nulle part.
Bruno Groening disait au contraire ceci:
"Plus l'homme s'est écarté de Dieu, que ce soit consciemment ou inconsciemment, moins il y a de vie en son corps pour que ses organes réagissent à son commandement.
II ne pouvait plus, plein de force, vivre sa vie.
Ici il s’est éloigné de cette source de force.
Pour finir, il a perdu la liaison à la grande, divine source de force.
II n'a plus été capable de capter en lui la force de Dieu.
Et ainsi son corps devint-il une épave."
Bruno Groening décrit aussi la façon dont I'homme peut retrouver la santé:
"Dieu a créé l'homme beau, bon et sain.
II veut donc qu'il soit ainsi.
A l'origine les hommes étaient complètement reliés à Dieu, il n'y avait qu'amour, harmonie et santé, tout était un.
Mais quand le premier homme commença à écouter la voix, l'autre, la mauvaise voix, celle qui parlait de l'extérieur de cette unité, et quand il commença à lui obéir, alors ce lien se déchira et depuis lors Dieu se trouve ici et l'homme là.
Entre Dieu et l'homme apparut un grand fossé.
II n'y a plus de lien.
L'homme livré à lui-même, aussi croyant qu’il puisse être et pouvant prier tant qu'il le souhaite, sera sur le chemin de sa vie tenté par le mal qui l'entraînera dans ses profondeurs.
Sur le chemin de votre vie, vous êtes arrivés là, en bas.
Vous vivez le malheur, vous souffrez, vous avez des maux incurables.
Je vous le dis:
Ne descendez pas encore plus bas, je vous appelle à la grande conversion.
Venez vers le haut et, au-dessus du fossé, je vous construirai un pont!
Quittez le chemin de la souffrance pour aller sur le chemin divin!
Sur ce chemin il n'y a pas de malheur, pas de douleurs, pas de choses incurables, là tout est bien.
Ce chemin reconduit vers Dieu!"
Sans cesse Bruno Groening appelait les hommes à la "grande conversion".
II les invitait à mettre en pratique la foi dans le bien, et à abandonner les mauvaises habitudes.
II exhortait en premier lieu les hommes à ne pas penser à la maladie.
II faisait ressortir que la maladie vient du malin et qu'elle est le mal.
Se préoccuper d'elle signifie qu'on fraye avec le malin.
Cela gêne le processus de guérison et peut même le rendre impossible.
"Celui qui s'occupe de la maladie la retient et il barre la route à la force divine."
L'homme doit se séparer de la maladie, ne pas la considérer comme sa propriété, mais voir en elle un mal.
"La maladie n'appartient pas à l'homme!"
Bruno Groening proposait aux hommes de leur prendre les maladies:
"Donnez-moi vos maladies et vos soucis!
Vous ne vous en sortez pas.
Je les porterai pour vous.
Mais donnez-les moi volontairement car je ne suis pas un voleur !"
"Si vous vous détachez de la maladie de façon à ce que je puisse la prendre sur moi, cela est bien; mais si vous la retenez, alors je ne peux rien faire non plus.
Le septième commandement l'interdit:
‘tu ne dois pas voler!’
Si j'enlevais la maladie à un homme contre sa volonté, je commettrais un péché.
Je n'ai pas le droit de voler!
Celui qui aime sa maladie la retient.
A celui qui peut l'oublier, je l'enlève.
Mais il faut qu'il la lâche, pas seulement en pensées, mais aussi par ses actes.
Il faut que vous m'écoutiez!
Je ne veux pas vous influencer.
Si vous abandonnez la maladie, je vous enlève tous vos maux!"
L’importance que Bruno Groening attachait à la conversion intérieure de chacun en particulier est mise en relief par l'extrait suivant du livre de Kurt Trampler.
"La grande conversion":
"Au cours de conversations privées, j’ai aussi entendu Groening dire très souvent qu’il porte la responsabilité devant Dieu de réaliser ‘la guérison par la pure force divine‘ des personnes souffrantes qui ont, au moins, la bonne intention de vivre conformément aux lois divines, et d’exclure de la guérison celles qui ne sont pas disposées à renoncer au mal."
Il disait:
"Je pourrais également effectuer une guérison de masse en disant :
tous les malades d’une ville ou d’un pays sont guéris!
Mais, ce faisant, n’y aurait-il pas plus de pertes que de gains?
Parmi les malades, les mauvaises personnes seraient-elles alors disposées à se convertir?
N’abuseraient-elles pas à nouveau de la santé retrouvée?
Non!
L’homme doit d’abord réaliser une conversion intérieure, il doit d’abord être disposé à extirper le mal en lui et à trouver le chemin vers Dieu.
C’est alors seulement qu’il est digne d’obtenir la guérison."
Les paroles de Bruno Groening qui vont suivre rendent clairement ce propos et expliquent l'origine des maladies:
"Comment est-il vraiment arrivé que l'homme soit devenu malade?
L'homme originel n'était pas malade.
Les hommes sont devenus mauvais, toujours pires, de génération en génération.
La méchanceté s'est répandue de telle façon qu'il ne sera bientôt plus possible de vivre.
Des querelles et des disputes, même dans les familles;
plus de guerre que de paix parmi les peuples!
Les soucis ont apporté aux hommes les souffrances de l'âme et se sont enracinés si profondément que l'humanité ne pouvait que tomber malade.
Les hommes se détruisent psychiquement les uns les autres.
Ils reçoivent une mauvaise éducation, ils se sont éloignés du naturel,
beaucoup ont perdu la foi en Dieu.
Celui qui s'écarte de la voie divine s'écarte aussi de sa santé."
Si I'homme veut retrouver la santé par Bruno Groening, il doit être prêt à renoncer à la "méchanceté".
II doit tourner Ie dos au mal, à la maladie; il doit s'en séparer, ne plus penser:
"mon asthme, mon rhumatisme", etc.
Ce n'est pas toujours facile, et cela demande une transformation intérieure.
L'homme doit changer fondamentalement sa façon de penser.
Il ne doit pas, comme il en a l'habitude, avoir foi en la maladie mais en la santé.
Il doit croire que même les maladies incurables peuvent guérir.
Mais que demande là Bruno Groening de la part des personnes en recherche d'aide!
Un esprit logique ne s’insurge-t-il pas à I'idée d'accepter pareille invitation?
Comment des articulations déformées par les rhumatismes pourraient-elles redevenir saines, et des membres paralysés retrouver leur mobilité?
Comment serait-il possible de donner ses maladies à Bruno Groening sans que celui-ci n'effectue la moindre intervention et même sans qu'on ne lui ait décrit l'affection?
N'est-ce pas là une offense pour tout homme un tant soit peu sensé?
C'est là en réalité une grande transformation que Bruno Groening attend des hommes;
elle signifie qu'il faut mettre de côté toute façon de penser orientée vers la science et la raison logique, et qu'il faut accueillir en soi la foi en quelque chose de plus élevée.
Son enseignement est basé sur des principes en tout point différents des habituels raisonnements intellectuels d'aujourd'hui, issus d'un esprit matérialiste. C’est pour cela qu'il disait souvent:
"On ne peut certainement pas me comprendre avec l'intellect."
Bruno Groening se décrivait lui-même comme un intermédiaire d'une force spirituelle qui vient directement de Dieu et produit des guérisons.
Cette force divine, il I'appelait "le courant guérisseur".
Pour expliquer la nature du courant guérisseur, il avait recours à une image.
II comparait Dieu à une centrale électrique, et I'homme à une ampoule électrique.
Comme I'ampoule ne peut remplir sa tâche que si le courant électrique de la centrale arrive jusqu'à elle, ainsi l'homme ne peut vivre dans l'ordre divin que s'il est empli de la force de Dieu.
Quant à sa tâche, Bruno la décrivait comme étant celle d'un "transformateur" de courant.
Il transforme les hautes énergies divines illimitées de telle sorte que chaque homme n'en reçoive que ce qu'il est capable de capter.
Sa capacité de réception de la force était illimitée.
C'est ainsi qu'à Rosenheim par exemple, au Traberhof, il fut possible à des milliers de personnes de sentir en même temps la force curative, et des grandes guérisons de masse se produisirent.
Bruno Groening expliquait qu'à l'époque originelle il existait une liaison directe entre Dieu, c'est-à-dire la centrale énergétique, et l'homme, c'est-à-dire "le récepteur".
Les hommes vivaient sur terre comme des enfants de Dieu, en union complète avec leur Père.
Mais lorsqu ils s’éloignèrent de Dieu, ils quittèrent l'ordre divin et tombèrent alors dans la misère et le besoin.
La liaison entre Dieu et les hommes se défit.
Au fil du temps un abîme de plus en plus grand se forma, et les hommes furent dans l'impossibilité de le traverser par leurs propres moyens.
"Et parce que I'homme ne pouvait revenir sur le véritable chemin divin, le pont y conduisant ayant sauté, et qu'il errait maintenant sans but, vivant dans la promiscuité sur un espace restreint, alors ce pont menant au véritable chemin divin, je l'ai bâti, je l’ai reconstruit, et si vous utilisez ce pont, si vous le franchissez, vous arriverez sur le chemin, sur le chemin divin, là même où vous obtenez alors la liaison à la grande et unique œuvre divine, où vous recevez le vrai, le véritable courant de vie divin, afin de pouvoir bien conduire votre vie, et être en bonne santé."
"Et celui qui franchit ce pont et emprunte le véritable chemin divin, celui-là connaîtra un tout autre sentiment.
II sera étonné de tout ce qui se trouve sur cette voie et qu'il n'avait pu encore reconnaître jusqu'alors.
C'est à cet endroit seulement que vous obtenez vraiment la jonction avec la grande oeuvre divine."
Celui qui suit l'enseignement de Bruno Groening et s'ouvre à la force divine sentira le courant guérisseur en son corps.
Un sentiment de vie complètement neuf l'envahira:
les douleurs, les soucis et les besoins vont diminuer, et la santé, l'harmonie et la joie vont prendre pied en lui.
Il commence à sentir que Dieu ne trône pas comme un juge impitoyable bien loin dans les cieux, mais qu'il se trouve près des hommes et veut les aider.
Le gouffre est franchi.
L'homme retrouve son état originel.
Mais comment l'homme peut-il capter en lui le courant guérisseur, comment peut-il s'ouvrir à la force divine?
Bruno Groening conseillait aux personnes en recherche d'aide de s'asseoir sans croiser les bras ni les jambes et de poser les mains sur les cuisses, paumes ouvertes vers le haut.
En plus de cette position corporelle, il est important de se concentrer sur ce qui se passe dans le corps.
Un état d'esprit ouvert et confiant est une condition fondamentale.
Et c'est de cette façon que l'homme peut accueillir le courant guérisseur.
Bruno Groening disait:
"Dieu nous donne tout le bien, mais seulement nous devons recevoir en nous tout ce qui vient de Lui, tout ce qu'il nous envoie.
Alors, allez-y!"
II explique de la façon suivante l'importance de la position corporelle:
"Ceux qui ont encore un corps libre, mobile, souvent ils aiment tellement le crisper, cela aussi, c'est la puissance, la puissance de l'habitude.
Les jambes croisées, l'une sur l'autre; bien sûr, de temps en temps I'homme peut paresser, laisser aller son corps, mais pas quand il veut recevoir le bien, le divin.
Là, il faut qu'il soit libre, les mains ouvertes, il faut qu'il s'asseye ou se tienne les mains vides!"
Kurt Trampler écrit dans son Iivre "La grande conversion":
"II est important [...], à côté de la préparation intérieure, d'avoir également en apparence une attitude corporelle quelque peu correcte, car elle est essentielle.
Il faut s'asseoir le dos dégagé et ne croiser ni les jambes ni les bras.
D'après Bruno Groening, le contact des mains entre elle court-circuite le courant de vie dans le haut du corps;
de même le contact des jambes entre elles ou leur entrecroisement amène le même dommage dans le bas du corps.
Celui qui, sur une longue période bien entendu, commet par habitude ces erreurs peut même s'attirer des maladies fâcheuses."
Bruno Groening employait l'expression "se mettre en réception" pour dire que quelqu'un captait la force de manière consciente.
L'homme "se met en réception du courant guérisseur".
Où et quand cela s'effectue n'est pas prépondérant.
Ce qui est important, c'est qu'il ait le calme en lui, se coupe de toutes les pensées dérangeantes et observe attentivement ce qui se passe en son corps.
Bruno Groening demandait constamment à ses auditeurs ce qu'ils ressentaient.
"Vous n'avez qu'à vous mettre en réception afin de recevoir la vraie émission divine, ou mieux, pour acquérir celle-ci.
Comment faire pour acquérir cette émission, vous le constaterez vous- mêmes.
Mais je le répète, vous ne pouvez l'obtenir qu'à partir du moment où vous ferez vraiment attention à votre corps, à partir du moment où vous ferez attention à ce qui se passe en lui et moins autour de lui, seulement en lui, dans votre propre corps."
Chaque homme peut faire l'expérience de sentir le courant guérisseur dans son propre corps.
L'un ressent des picotements, l'autre des frissons froids ou chauds.
Un troisième doit remuer les bras ou les jambes, un quatrième doit se secouer.
Le courant guérisseur amène ainsi les manifestations les plus variées chez différentes personnes.
Lors de la mise en réception du courant guérisseur, certaines personnes ressentent des douleurs.