naturopathie
CURCUMA
Plante aux propriétés médicinales vraiment spectaculaires !!!
Le curcuma est une plante herbacée vivace originaire du sud de l'Asie.
Son rhizome séché et réduit en poudre est une épice très populaire. Le curcuma, nommé haridra en sanscrit, est un des principaux ingrédients du cari, un mélange d'épices omniprésent dans la cuisine indienne.
En Asie, on a depuis longtemps découvert qu’ajouter du curcuma aux aliments permettait de conserver leur fraîcheur, leur saveur et leur valeur nutritive.
Ainsi, bien avant l'époque des conservateurs synthétiques, le curcuma jouait un rôle primordial comme additif alimentaire.
On l'utilise comme colorant alimentaire, sous le code E 100.
Son nom chinois, Jianghuang, signifie « gingembre jaune », une allusion à sa ressemblance avec le gingembre, une plante de la même famille, et à la remarquable couleur de son rhizome qu'on a utilisé comme colorant et teinture.
En médecine ayurvédique (médecine traditionnelle de l'Inde), de même que dans les médecines traditionnelles de la Chine, du Japon, de la Thaïlande et de l'Indonésie, le curcuma est utilisé pour stimuler la digestion, notamment parce qu’il augmente la sécrétion biliaire.
En fait, ces propriétés sont universellement reconnues, si bien que le rhizome est commercialisé dans le monde entier.
Au cours des dernières décennies, on a isolé, dans les rhizomes du curcuma, des substances auxquelles on a donné le nom de curcuminoïdes (la curcumine constitue environ 90 % de ces composés).
Il s'agit d'antioxydants très puissants, qui pourraient expliquer un certain nombre des indications médicinales traditionnelles de cette plante, notamment pour le traitement de divers troubles inflammatoires dont les douleurs rhumatismales ou menstruelles.
En Asie et en Inde, il est également utilisé de façon topique pour accélérer la guérison des ulcères, des blessures ainsi que des lésions causées par la gale et l’eczéma, par exemple.
Il permet de reminéraliser les articulations favorisant ainsi la mobilité articulaire.
il favorise la digestion et se révèle particulièrement utile en cas de paresse du foie (nausée, maux d'estomac...) et permet de combattre les radicaux libres.
Historique du curcuma
Le curcuma est une plante herbacée vivace originaire du sud de l'Asie. Son rhizome séché et réduit en poudre est une épice très populaire. Le curcuma, nommé haridra en sanscrit, est un des principaux ingrédients du cari, un mélange d'épices omniprésent dans la cuisine indienne. En Asie, on a depuis longtemps découvert qu’ajouter du curcuma aux aliments permettait de conserver leur fraîcheur, leur saveur et leur valeur nutritive.
Ainsi, bien avant l'époque des conservateurs synthétiques, le curcuma jouait un rôle primordial comme additif alimentaire. Son nom chinois, Jianghuang, signifie « gingembre jaune », une allusion à sa ressemblance avec le gingembre, une plante de la même famille, et à la remarquable couleur de son rhizome qu'on a utilisé comme colorant et teinture.
En médecine ayurvédique (médecine traditionnelle de l'Inde), de même que dans les médecines traditionnelles de la Chine, du Japon, de la Thaïlande et de l'Indonésie, le curcuma est utilisé pour stimuler la digestion, notamment parce qu’il augmente la sécrétion biliaire.
En fait, ces propriétés sont universellement reconnues, si bien que le rhizome est commercialisé dans le monde entier.
Au cours des dernières décennies, on a isolé, dans les rhizomes du curcuma, des substances auxquelles on a donné le nom de curcuminoïdes (la curcumine constitue environ 90 % de ces composés).
Il s'agit d'antioxydants très puissants, qui pourraient expliquer un certain nombre des indications médicinales traditionnelles de cette plante, notamment pour le traitement de divers troubles inflammatoires dont les douleurs rhumatismales ou menstruelles.
En Asie et en Inde, il est également utilisé de façon topique pour accélérer la guérison des ulcères, des blessures ainsi que des lésions causées par la gale et l’eczéma, par exemple.
Antioxydants.
Les antioxydants sont des composés qui protègent les cellules du corps des dommages causés par les radicaux libres.
Ces derniers sont des molécules très réactives qui seraient impliquées dans le développement des maladies cardiovasculaires, de certains cancers et d’autres maladies liées au vieillissement.
Dans une étude, le curcuma se situe au cinquième rang quant à son contenu en antioxydants parmi plus de 1 000 aliments analysés (calculé à partir de 100 g d’aliment).
Comme une portion usuelle de curcuma se situe plutôt autour de 2 g (5 ml), il contribue tout de même moins que d’autres aliments à notre apport quotidien en antioxydants.
Le curcuma contient des flavonoïdes et des composés phénoliques, mais c’est la curcumine qui est considérée comme étant son principal composé antioxydant.Cancer.
Le curcuma occupe une place importante dans l’alimentation des populations de l’Inde, qui en consomment jusqu’à 2 g par jour.
Bien qu’aucune étude ne le démontre directement, il semble y avoir un lien entre la consommation particulièrement élevée de curcuma et la faible incidence de certains cancers (comme le cancer colorectal) en Inde et dans d’autres pays asiatiques.
Chez des fumeurs, un essai clinique a démontré que la consommation quotidienne de 1,5 g de curcuma pendant 30 jours diminuait les composés cancérigènes présents dans l’organisme.
D’autres études préliminaires démontrent une potentielle activité anticancer de la curcumine lorsque consommée en quantités souvent supérieures à ce qui pourrait être consommé quotidiennement sous forme de curcuma.
Plusieurs études réalisées chez l’animal et in vitro appuient cet effet protecteur de la curcumine, particulièrement contre les cancers gastro-intestinal et colorectal.
Même si les mécanismes d’action restent encore à être élucidés, c’est par ses propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires que la curcumine pourrait exercer ses effets anticancer.
Certains auteurs supposent que la consommation de 1 c. à thé (5 ml) de curcuma par jour pourrait fournir la quantité de curcumine nécessaire pour exercer un effet préventif contre le cancer.
Prévention du cancer.
Selon des données épidémiologiques, la prévalence de plusieurs cancers (du côlon, du sein, de la prostate et du poumon) est moins élevée dans les pays asiatiques où l’on consomme beaucoup de curcuma.
En outre, de nombreuses études sur des animaux exposés à des substances carcinogènes indiquent que la curcumine pourrait prévenir plusieurs cancers (du poumon, du côlon, de l’estomac, du foie, de la peau, du sein, de l’oesophage, lymphomes et leucémie).
D’un point de vue clinique, les données sont encore peu nombreuses.
Elles ont été obtenues avec des groupes ne dépassant pas 25 personnes dans le meilleur des cas.
Néanmoins, les résultats sont prometteurs.
Ils suggèrent que la consommation de curcuma pourrait être associée à une baisse du risque de cancer chez les fumeurs.
Chez des patients à risque, des doses de 1 g à 8 g de curcumine par jour pendant 3 mois sont parvenues à faire régresser certaines lésions précancéreuses.
Enfin, le nombre et la taille des polypes intestinaux de personnes atteintes de polypose familiale ont diminué sous l’effet de la curcumine (480 mg, 3 fois par jour) associée à la quercétine (20 mg).
Traitement du cancer.
Les propriétés anticancéreuses de la curcumine sont prises très au sérieux par la communauté scientifique et plusieurs essais cliniques sont en cours.
Jusqu’à présent, on ne dispose que de peu de résultats, mais ils sont encourageants.
Utilisée seule ou en association avec la chimiothérapie, la curcumine (8 g par jour) a permis, dans quelques cas, de stabiliser l’évolution du cancer du pancréas.
Cet effet a également été observé chez des patients souffrant de cancer colorectal.
Ces études préliminaires ont toutefois confirmé ce que les études avec l’animal avait révélé : la biodisponibilité de la curcumine est très faible.
Elle est peu absorbée par les intestins et la fraction absorbée est rapidement transformée par le foie et éliminée.
Les quantités qui se sont révélées efficaces dans les expériences in vitro sont donc difficiles à atteindre dans l’organisme.
C’est une des raisons pour laquelle les essais cliniques utilisent des doses si importantes et se focalisent sur les cancers du tube digestif où les quantités de curcumine demeurent élevées.
Adjuvant aux traitements habituels du cancer.
De nombreux résultats obtenus in vitro ou in vivo avec les animaux indiquent que la curcumine augmente les effets thérapeutiques de la radiothérapie et de la chimiothérapie en rendant les cellules cancéreuses plus sensibles à ces traitements.
Elle pourrait aussi réduire leurs effets indésirables.
Troubles gastro-intestinaux.
Le curcuma est traditionnellement utilisé pour traiter différents troubles gastro-intestinaux, tels l’inflammation et les ulcères d’estomac.
En ce sens, il a été démontré qu’un extrait de curcuma inhibe la sécrétion d’acide gastrique chez l’animal, pouvant ainsi diminuer la formation d’ulcères.
La curcumine ne semblant pas être responsable de ces effets, d’autres études devront être faites pour découvrir quels principes actifs contribuent à ces effets.
Par ailleurs, la consommation quotidienne de 3 g de curcuma pendant 12 semaines s’est soldée en une régression complète des ulcères d’estomac chez 75 % des sujets.
Par contre, cette étude n’a pas utilisé de groupe témoin (placebo) et d’autres études réalisées chez l’animal ont démontré des effets opposés.
Ainsi, des études cliniques mieux contrôlées devront être réalisées avant d’encourager la consommation de curcuma pour le traitement des ulcères d’estomac.
Système cardiovasculaire.
Quelques études ont démontré l’efficacité d’un extrait de curcuma dans la prévention de l’oxydation du cholestérol-LDL (« mauvais » cholestérol) ainsi que pour diminuer le cholestérol total chez l’animal.
Il est de plus en plus clair que la curcumine ainsi que ses métabolites (obtenus durant la conversion de la curcumine en d’autres composés dans l’organisme) seraient en partie responsables de ces effets.
Ces résultats laissent présager que le curcuma pourrait prévenir l’apparition d’athérosclérose et d’autres facteurs de risque de maladies cardiovasculaires, mais davantage d’études chez l’humain sont requises.
Ulcères gastroduodénaux.
Les études in vitro et sur des animaux indiquent que le curcuma a des effets protecteurs sur la muqueuse gastrique et qu’il peut détruire ou inhiber la bactérie Helicobacter pylori, responsable de la plupart des ulcères gastriques et duodénaux.
D’un point de vue clinique, les études sont rares et leurs résultats encore peu concluants.
Toutefois, dans l’une d’entre elles, réalisée sans placebo, le taux de guérison a été de 75 % avec des doses de 3 g de curcuma par jour durant 12 semaines.
Maladies inflammatoires chroniques.
En Inde et en Chine, on utilise le curcuma depuis très longtemps pour ses propriétés à contrer l’inflammation.
Des essais in vitro et sur des animaux ont donné des résultats positifs pour le traitement de la colite ulcéreuse, de l’arthrite rhumatoïde et de la pancréatite.
Chez l’humain, les données sont encore parcellaires et il faudra attendre les résultats de plusieurs essais cliniques en cours pour se faire une idée plus exacte de son efficacité.
Arthrite.
Comparée à des anti-inflammatoires classiques, la curcumine (1 200 mg par jour) s’est montrée aussi efficace que la phénylbutazone dans le traitement de l’arthrite rhumatoïde.
Quant au curcuma, des doses de 2 g par jour pendant 6 semaines ont produit des effets comparables à l’ibuprofène (800 mg par jour) sur des personnes souffrant d’arthrose.
De bons résultats ont aussi été obtenus avec de la curcumine (200 mg par jour pendant 8 mois) couplée à de la phosphatidylcholine (Meriva®) afin d’améliorer son absorption par l’organisme.
Maladies inflammatoires des intestins.
Un extrait normalisé de curcuma a été utilisé avec succès chez des personnes souffrant du syndrome de l’intestin irritable.
Les 2 doses testées, équivalentes à 72 mg et 144 mg de curcumine par jour, ont permis de réduire les symptômes et d’améliorer le confort des malades.
Il est à noter qu’un essai de plus grande envergure est en cours aux États-Unis.
Dans une autre étude avec des patients atteints de colite ulcéreuse, la curcumine à raison de 1 g 2 fois par jour, en plus du traitement habituel (sulfasalazine ou mézalamine), a limité le nombre de crises aiguës de la maladie pendant les 6 mois qu’a duré le traitement.
Les manifestations cliniques ont également régressé.
Ces résultats confirment ceux obtenus au cours d’un essai préliminaire qui avait également montré des effets de la curcumine sur la maladie de Crohn.
Par ailleurs, le curcuma et la curcumine ont donné des résultats encourageants pour le traitement des oedèmes post-opératoires et de certaines inflammations de l’oeil.
Troubles digestifs.
La Commission E et l’Organisation mondiale de la Santé reconnaissent l'efficacité des rhizomes du curcuma pour traiter la dyspepsie, c’est-à-dire des troubles digestifs, comme les maux d’estomac, les nausées, la perte d'appétit ou les sensations de lourdeur.
Au cours d'un essai clinique, le curcuma, à raison de 250 mg 4 fois par jour, a été nettement plus efficace qu’un placebo pour soulager les problèmes digestifs des participants.
Le curcuma est aussi utilisé pour améliorer les fonctions biliaires, qui sont souvent une des causes de la dyspepsie.
Une préparation à base de chélidoine et de curcuma a été utilisée avec un certain succès sur des personnes souffrant de douleurs abdominales dans la région du foie.
La faible qualité méthodologique de cet essai et le fait que la chélidoine est aussi une plante qui stimule la vésicule biliaire rende ces résultats difficiles à interpréter.
Maladie d’Alzheimer.
Des études épidémiologiques ont démontré que la prévalence de maladie d’Alzheimer était plus faible dans certaines populations de l’Inde comparativement à d’autres pays.
Une des raisons invoquées pour expliquer cette observation était la consommation plus élevée de curcuma en Inde, mais cette explication n’est toujours pas appuyée par des données scientifiques.
Il a été démontré chez l’animal que la consommation de curcumine améliorait les déficits cognitifs reliés à la maladie d’Alzheimer, par des mécanismes encore peu connus.
Probablement que les différentes propriétés de la curcumine (telles les propriétés antioxydante, anti-inflammatoire et hypocholestérolémiante) pourraient être associées à cet effet.
Une étude est en cours chez des sujets atteints de la maladie d’Alzheimer afin d’évaluer l’efficacité de la curcumine pour le ralentissement de cette maladie.
Autres effets.
Le curcuma est traditionnellement utilisé pour protéger le foie contre diverses agressions.
Certaines études ont démontré un effet hépatoprotecteur du curcuma in vitro et chez l’animal, mais aucune donnée chez l’humain n’est disponible actuellement.
De plus, des extraits de curcuma ont démontré des propriétés antimicrobiennes contre une variété de bactéries, parasites et champignons pathogènes, in vitro et chez l’animal
Précautions
Attention
■ On s’intéresse de près aux effets anti cancer de la curcumine, mais de hautes doses sont nécessaires.
On ne connaît pas les effets à long terme de telles doses qui pourraient, dans certains cas, avoir des effets indésirables importants.
■ Bien qu'on ne signale aucun cas d'effet indésirable lié à la consommation de curcuma ou de curcuminoïdes durant la grossesse, certains auteurs estiment qu’en raison de son emploi traditionnel pour traiter l'aménorrhée (absence de menstruations), les femmes enceintes devraient éviter de prendre de fortes doses de curcuma ou de curcuminoïdes.
Contre-indication
■ Obstructions et calculs biliaires.
Si une lésion ou un calcul obstrue les voies biliaires, il est impératif de consulter un médecin avant d'entreprendre un traitement au curcuma.
Interactions
Avec des plantes ou des suppléments
■ Les effets du curcuma et de la curcumine peuvent s'ajouter à ceux d'autres plantes ou produits naturels ayant un effet anti-inflammatoire.
Avec des médicaments
■ Théoriquement, les effets du curcuma et de la curcumine peuvent s'ajouter à ceux de médicaments ayant un effet anti-inflammatoire.
■ Théoriquement, la curcumine peut interagir avec les traitements de chimiothérapie et de radiothérapie
Il est bien démontré que certains composés contenus dans le curcuma possèdent un effet antiplaquettaire in vitro.
Ainsi, même si cela n’a pas été évalué chez l’humain, la consommation de grandes quantités de curcuma avec la prise de médicaments pour le sang (tel l’héparine, le coumadin ou l’aspirine) pourrait avoir un effet anticoagulant additionnel et augmenter les risques de saignement.
Il est fortement conseillé aux personnes sous anticoagulothérapie de consulter un professionnel de la santé pour connaître les interactions possibles entre leurs médicaments et certaines épices.
De façon générale, la consommation usuelle de curcuma ne procure pas d’effet indésirable.
Par contre, la consommation de curcuma sous forme de suppléments est contre-indiquée dans certains cas (grossesse, ulcère d’estomac).
AVEC LA CHIMIOTHERAPIE :
Associations incertaines :
en l’état des connaissances, il paraît souhaitable d’éviter la prise de Curcuma le jour des chimiothérapies, et le ou les jours suivants, la durée étant variable avec la durée d’action recherchée de la chimiothérapie = risque d’inhibition partielle de l’efficacité pendant ces traitements avec
les chimiothérapies suivantes :
•CAMPTOTHÉCINE (Campto®),
•DOXORUBICINE (Adriamycine®),
•MÉCHLORÉTHAMINE et CYCLOPHOSPHAMIDE (Endoxan®),
•VINCRISTINE (Oncovin®)
Associations autorisées :
On peut associer le Curcuma avec certaines chimiothérapies pour lesquelles nous avons des éléments expérimentaux de synergie d’action/ potentialisation de l’efficacité de la chimiothérapie, à savoir :
•GEMCITABINE (Gemzar®)
•PACLITAXEL (Taxol®)
•DOCETAXEL (Taxotère®)
•OXALIPLATINE (Eloxatine®)
Ainsi en dehors de ces 4 chimiotherapies, en l’absence à ce jour d’éléments suggérant une synergie d’action du curcuma avec la chimiothérapie, il est recommandé de prendre le curcuma en dehors de la période d’action thérapeutique de la chimiothérapie.
Il est donc nécessaire d’obtenir l’aide de son oncologue chimiothérapeute pour définir la période de prise du curcuma s’il est pris à des doses élevées (au delà d’une cuillère café)
Jardinage biologique
Toute l’année!
On peut cultiver le curcuma en pots à l’extérieur pendant toute la belle saison et les rentrer lorsque le gel menace.
Bien qu’il s’agisse d’une plante tropicale, on peut cultiver quelques pieds de curcuma chez soi si on les démarre à l’intérieur en janvier ou février pour les mettre en pleine terre une fois le risque de gel écarté.
On plantera un morceau de rhizome frais ou l’on se procurera un plant chez un pépiniériste spécialisé.
Pour la production en contenant, utiliser un gros pot à fleurs (au moins 30 cm de diamètre), rempli d’un très riche terreau, le curcuma étant très exigeant.
Veiller à garder la terre humide sans qu’elle soit détrempée pour autant.
La récolte se fait de neuf à dix mois après la plantation.
Pour la conservation, on fait bouillir le rhizome, puis on le pèle et le fait sécher dans un déshydrateur ou un four réglé à très basse température jusqu’à ce qu’il ait perdu environ 75 % de son volume.
Écologie et environnement
Des chercheurs indiens ont découvert que la poudre de curcuma pouvait inhiber diverses maladies du riz transmises par la graine.
Cette plante réputée pour ses propriétés antioxydantes pourrait donc permettre de diminuer, voire éliminer, les fongicides et bactéricides chimiques dans les plantations de riz.
Posologie
Troubles digestifs
■ Rhizome séché en poudre. Prendre de 1,5 g à 3 g (½ c. à thé à 1 c. à thé) par jour, ce qui correspond à environ 60 mg à 200 mg de curcuminoïdes. (C’est ce que bien des gens en Inde consomment quotidiennement, grâce au traditionnel cari.)
■ Infusion. Infuser de 1 g à 1,5 g de poudre de rhizome dans 150 ml d'eau bouillante durant 10 à 15 minutes. Boire 2 tasses par jour.
■ Extrait fluide (1:1). Prendre de 1,5 ml à 3 ml par jour.
■ Teinture (1:5). Prendre 10 ml par jour.
Inflammation
■ Extrait normalisé en curcuminoïdes. Prendre l'équivalent de 200 mg à 400 mg de curcuminoïdes, 3 fois par jour.
Pour arriver à ces dosages, qui dépassent de beaucoup ceux que peut fournir une consommation normale de curcuma, on a généralement recours à des extraits normalisés à 95 % de curcuminoïdes.
Absorption de la curcumine
Au moment de l’ingestion de curcuma, seulement une faible proportion de la curcumine est absorbée dans l’organisme.
Par contre, la consommation simultanée de poivre augmente grandement la biodisponibilité de la curcumine.
Ainsi, l’ajout de poivre à un mets contenant du curcuma est une façon simple d’accroître le potentiel thérapeutique de la curcumine.
Privilégier les extraits qui contiennent de la broméline ou de la pipérine (ingrédient piquant du poivre), des substances qui améliorent l’absorption de la curcumine.
Autre option :
prendre les suppléments de curcuma en mangeant, car la présence de gras augmente également l’absorption de l’épice
http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=curcuma_ps
http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=curcuma_nu
Pour me contacter :
Me retrouver sur FACEBOOK ….. « Charlotte Sémanne »
Et « Le fil de la vie pour le bonheur des êtres vivants et décédés »
il convient de toujours poursuivre le traitement médical en cours.
Suzette
Le 27 janvier 2013 à 10h28
Bonjour, Votre article est intéressant.
Je cherche des informations concernant le curcuma et son action sur le fer. (Taux de ferritine élevé)
Deux questions:
1 ° Je lis que le curcuma est riche en fer.
Les quantités ne sont jamais précisées. Absorber une cuillerée à thé de curcuma chaque jour correspond à absorber quelle quantité de fer par rapport à celle d' un morceau de viande rouge de 100 g ?
Il serait dommage de se priver des bienfaits de cet épice car trop riche en fer.
2° Quelqu'un a-t-il des informations sur le possible pouvoir chélateur du curcuma sur les métaux .
J'ai lu dans "Le bulletin de l'Institut Européen des substances végétales" un article particulièrement riche sur les bienfaits du curcuma , dans lequel la question de son pouvoir chélateur était posée.
Si c'était le cas, ce serait assez formidable pour toutes les personnes en surcharge ferriques non?
Merci de m'éclairer
chinaoui samira
Le 02 octobre 2013 à 18h56
tres interessant mais le curcuma aide aussi a maigrir tres interzssant n est pas
Sébastien
Le 18 novembre 2013 à 14h49
Blog vraiment très riche et détaillé, félicitations et bonne continuation, merci David !
Martine
Le 19 décembre 2013 à 23h02
Bonjour, merci pour vos informations sur le curcuma. J'ai une question : je fais pousser mon curcuma avec succès et je le consomme cru, en tisane additionné, gingembre et un peu de citron. Je vois que vous ne parlez pas du produit frais, est-ce une bonne idée de le consommer tel quel ? j'avais l'impression que le bouillir et le sécher lui ferait perdre une partie de ses principes actifs. Merci pour votre réponse.
1.
David
Le 02 septembre 2012 à 12h30
Super Article !
Ton blog est très riche en information utile dans le cadre d'une optique bonne santé et longétivité, super,
Bonne continuation, David :-)